dimanche 3 août 2008

Bonta / Brâkmar, Partie II

Voici la tant attendue suite du dossier de maître Gwyn-Du sur les relations politico-castagneuses des deux cités alignées... Et que font les neutres dans tout ça? LA suitre au prochain numéro!


II. Chronologie sélective


10 divinités majeures se sont penchées sur le berceau du monde, mais Rushu le seigneur des démons n'en faisait pas partie et cela lui déplut.
Cependant, alors que Xelor avait découpé les années en 11 mois, Rushu réussit à en intégrer un 12ème : Descendre, le mois des démons, dont Djaul fut nommé protecteur.

Lors du terrible hiver du début de l'an 23, le cercle très fermé des dieux majeurs accueille une nouvelle membre : la déesse Sacrieur qui, en transformant la souffrance de ses adeptes en force, a gagné la foi de suffisamment de fidèles pour que son influence ne soit plus considérée comme mineure. Assez mécontent de se faire damer le pion par une nouvelle venue, Rushu se met en quête de nouveaux adeptes pour, un jour, pouvoir également prétendre au titre de divinité majeure. Au sein des protecteurs des mois, les opinions sont partagées : si certains se sont ralliés à sa cause, d'autres voient ses désirs de puissance d'un très mauvais œil...

Le 15 Flovor 23, les temples des diverses classes sont créés pour rassembler les fidèles et rendre leur foi plus puissante face à la montée des disciples de Djaul.

En l'an 24, alors qu'il tente d'intégrer l'ordre du Cœur Vaillant, le Féca Lukryh Leuk disparaît. Les recherches effectuées ne permettent pas de retrouver sa trace. Par contre, une nouvelle ville est découverte : Brâkmar. Voyant que cette cité à la gloire de Rushu réunit de plus en plus d'adeptes (notamment grâce à leur héros Hyrkul qui n'est autre que Lukryh Leuk possédé), Jiva, Ménalt et Pouchecot font alors construire Bonta en un mois.

C'est en l'an 26, le 12 Septange exactement, que la bataille la plus célèbre entre les deux cités rivales éclate : l'Aurore Pourpre. A la tête des troupes brâkmariennes, Hyrkul défait l'armée de Ménalt, tue leur chef et parvient jusqu'aux portes de Bonta. Cependant, voyant la bataille durer, Raval prend peur. En effet, lorsque Brâkmar a l'avantage sur Bonta, les démons gagnent du temps sur l'Horloge de Xelor, et dans ce cas sur Septange, dont Raval est responsable devant Xelor même. Il décide alors de trahir Hyrkul en faisant se relever les armées de Ménalt. Prise en tenaille, l'armée de Brâkmar est mise en déroute et Hyrkul réduit à l'état de liche par Ulgrude, un héros bontarien.

Le temps suit son cours pendant une centaine d'années, et en 128, Hyrkul refait son apparition. La propagande brâkmarienne reprend de plus belle, et le héros des rouges attaque une nouvelle fois la cité blanche en 134. Cependant, ni Djaul ni les autres protecteurs ne lui accordent leur soutien. Raval encourage d'ailleurs Vil Smisse à quitter la cité sombre. Sentant la fin de Brâkmar arriver, Vil part s'installer dans le cimetière d'Amakna où il fonde le clan des Roublards.

Après une longue bataille, Hyrkul remporte une victoire éclatante, mais les deux cités sont laissées en ruines. Maimane décide alors de sceller toutes les émotions dans ses fameux piliers, estimant que sans elles il n'y aura plus d'affrontements. Effectivement, les batailles prennent fin et le temps passe...

En 325, Hyrkul réapparaît à nouveau et érige une nouvelle ville avec quelques descendants des survivants : Gisgoul. Elle est totalement rasée vingt ans plus tard par les descendants des guerriers bontariens, à l'exception de la tour située en son centre et dédiée au culte de Rushu.


La tour de Rushu, au milieu des vestiges de Gisgoul

En 601, dans le plus grand secret, les cités de Bonta et de Brâkmar resurgissent du néant. En effet, en 23 la déesse Sacrieur avait versé une larme sur l'Horloge de Xelor, ce qui avait légèrement altéré le tissu temporel. Voyant cela, Xelor avait prédit que les deux villes, non encore construites à l'époque, réapparaîtraient.

Ce n'est qu'en 635 que les aventuriers réussirent à pénétrer à nouveau dans Bonta et Brâkmar. A présent, en 638, il leur appartient de poursuivre l'écriture de l'histoire de ces deux cités.

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