Un jour à la fac de Brâkmar...
Je suis allé à la faculté de Brâkmar l’autre jour. J’ai été accueilli par un directeur charmant et méchant à souhait.
Il m’expliquait que la plupart des étudiants qui étaient ici voulait faire "grand méchant +2" ou bien "filou deuxième langue" ou encore "arnacoeur professionnel". On prodigue dans cette faculté la plupart des cours que l’on peut rencontrer à Poux de lard mais en plus méchant. Je quittai alors le bureau du directeur avec sa décoration pour le moins sanglante pour aller visiter cet établissement.
Au hasard des couloirs, j’observai une porte avec un écriteau : "salle des arts et douleurs". J’entrai. Je contemplai alors avec effroi un amoncellement de chachas morts par terre.
J’ai du être tout pâle car un étudiant s’est approché de moi en me regardant et en m’annonçant : "Vous inquiétez pas m’sieur, on utilise des chachas pour s’entraîner car il se reproduisent très vite et beaucoup d’aventuriers nous en font don. Apparemment, une sorte d’aigle donne une de ces créatures en cadeau à chaque fois qu’un aventurier tue un grand nombre de bouftous. Alors pensez-vous, ceux-ci, à force, en ont marre et nous les donnent pour nos cours. Un don à la science quoi !"
A cet instant, j’étais encore pétrifié de terreur. Mais dès que je le pus, je sortis en courant.
De retour dans les couloirs (toujours en courant) j’ai heurté un professeur. Il était imposant et possédait une magnifique robe de mage d’un teint violet qui se mariait parfaitement avec ses cheveux gris argent.
Je lui demandai alors pourquoi de tels enseignements étaient prodigués dans cette école. Il me répondit assez sèchement : "Monsieur … Copaingato, c’est ça ?", dit-il en regardant mon badge de journaliste, "Sachez que vous êtes dans une université du mal, un établissement entièrement consacré aux maléfices ! Alors ne vous étonnez pas de voir de tels spectacles ! Si vous avez peur pour vos pauvres yeux, allez à la faculté de Bonta, on y apprend à caresser des pious et à élever des bouftous !". Il partit avec un grand rire rauque et moqueur…
Je sentis alors une odeur enivrante. Je décidai de la suivre. J’aurai remarqué pendant mon parcours qu’on ne rigolait pas sur les punitions dans cette FAC…
Cette odeur venait en fait du self. Je me dis alors que je n’aurais pas faim avec toutes ces émotions…
J’ai eu confirmation lorsque j’ai vu le menu :
-corbac baigné dans son sang
-kascargo avec sa bave
-frite de rat de marais
-gelée royale de bulbe
Par chance, la sortie se trouvait de l’autre côté du réfectoire. Je courus donc avec le nez bouché au travers de celui-ci pour aussitôt boire une potion de rappel à la framboise pour être rapatrié au Mai'Mag.
Mais croyez-moi messieurs mesdames, à moins de m’appeler Rushu, je n’enverrai jamais, au grand jamais mes enfants là-bas !
Copaingato
dimanche 28 mars 2010
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