samedi 1 décembre 2007

La legende de Maimane

Par oOoFelinaoOo



Maimane est le protecteur du mois d’Octolliard, et accessoirement de certains aventuriers qu’il choisit pour leur bravoure et leur puissance. Ces aventuriers, qui en savent long sur ce personnage, pourront vous dire que c’est un pacificateur qui jadis dissimula les émotions profondément dans le sol pour limiter les guerres.


Mais commençons l’histoire par le menu.

Depuis déjà un certain temps, la guerre faisait rage entre Bonta et Brakmâr. En cela, rien de bien nouveau, mais en cette époque troublée les démons majeurs s’opposaient aux principaux dieux du monde des douze, qui se défendaient férocement, aidés par leurs fidèles archanges. Leur puissance était si grande qu’elle déclenchait des cataclysmes ravageurs. Le Monde des Douze était dans une période de chaos total, et il devait se trouver par la suite changé pour toujours.

Mais Maimane n’aurait jamais remis en cause le fonctionnement de ce monde sans un terrible événement.


Un soir de Descendre où le blizzard faisait rage, les principales armées décidèrent de s’affronter à nouveau. Les démons, ricanant de toutes leurs dents pointues, faisaient face aux anges, qui n’avaient rien de plus engageant, si ce n’est que leurs dents à eux étincelaient d’une blancheur immaculée. Au début, tout sembla se dérouler normalement : les démons mineurs attaquaient les anges, et les puissants observaient tranquillement la bataille… Mais bien vite, tout dégénéra. Djaul, qui avait des rêves de grandeur depuis un certain temps, décida de lancer l’offensive et se précipita vers le premier qu’il aperçut, c'est-à-dire Menalt. Celui-ci, qui n’avait pas prévu la situation, ouvrit de grands yeux et resta bouche-bée un instant, puis il se prépara à se battre. Il se mit aussitôt en position et commença à murmurer un sort pour immobiliser le Seigneur démon. Djaul, de son côté, proférait une terrible incantation destinée à rayer de la surface de la terre son ennemi…

Et, par un horrible hasard, les deux protagonistes lancèrent leur sort au même moment. Il faut savoir que cela n’arrive que très rarement : les sorts se succèdent souvent, mais il y a toujours quelques secondes de décalage entre le sort des deux parties. Eh bien, ce ne fut pas le cas pour les ennemis.

Les sorts, lâchés au même moment, fusèrent dans l’air glacé avec des sifflements de mauvais augure, et ils se percutèrent dans un grand fracas. La bataille cessa aussitôt et tout le monde leva la tête vers le ciel, pour observer le choc des titans. Menalt et Djaul restaient pétrifiés, face à face, ne sachant pas quoi faire. Cela ne s’était jamais vu. Ils regardaient la collision de leurs sorts avec des émotions très différentes. Djaul restait statufié devant tant de puissance destructrice, en admiration devant les éclairs qui crépitaient sauvagement dans le ciel.

Menalt, lui, était horrifié. Il connaissait bien sûr les conséquences de son acte, et il avait peur du résultat.

Le ciel crépitait de toutes parts, dans une lumière aveuglante qui éclipsait le crépuscule. Et il se produisit deux choses au même moment :

- les éclairs convergèrent soudain vers une seule et même personne

- un objet noir tomba sur le sol

Personne ne se soucia de l’horrible objet qui était tombé, et les combattants auraient peut-être dû y faire un peu plus attention, car il s’agissait du premier œuf de scorbute de toute l’histoire…

Mais tous les regards étaient fixés sur la malheureuse victime du sort dévastateur. Or, il se trouvait que c’était une très jolie femelle écaflip répondant au nom de Mina, et que c’était la fiancée de Maimane.


La jeune femme n’eut pas le temps de souffrir : elle avait à peine esquissé un mouvement de fuite qu’elle se transformait déjà en un petit tas de cendres. Les démons ricanaient sauvagement, et s’en furent avec le sentiment d’avoir gagné une bataille. Les anges, abattus, restaient prostrés devant la pauvre Mina, sauf quelques-uns qui rentrèrent vite chez eux donner à manger à leur tofu apprivoisé.

Maimane, lui, était effondré. Debout devant celle qui avait été sa fiancée, il pleurait des larmes amères de douleur… Et il prit soudain conscience qu’eux, les « bons », s’étaient comportés comme les fidèles de Djaul en livrant toutes ces batailles. Fou de douleur, il lança alors un sort si puissant qu’il grilla presque toute son énergie, puis il s’effondra sur le sol, à côté des cendres de la jolie Mina.


On partit, en le laissant seul avec sa douleur, et il n’y eut plus de guerre pendant très longtemps. Et pour cause : le sort de Maimane commençait à faire effet. Celui-ci, en se réveillant quelques mois plus tard, ressentit le besoin de s’exiler, et il partit vers les terres inconnues en emmenant avec lui les restes de sa fiancée. Il avait totalement oublié le sort qu’il avait lancé, pour le plus grand malheur des habitants du Monde des Douze.

Au début, pourtant, cela semblait bien fonctionner, les gens étaient heureux, et ne voyaient pas l’utilité de se battre.

Puis, avec le temps, cela se détériora. Les aventuriers, auparavant si courageux, devinrent lents et mous, un peu comme de gros bouftous. Ils ne voyaient plus l’utilité de se marier, et la population chuta considérablement. Ce fut donc par erreur qu’un jeune gamin remuant découvrit l’endroit où Maimane avait caché les sentiments.

Ce jeune garçon oublié creusait des trous, et il utilisait les ressources des animaux pour creuser le sol toujours plus loin. Il était prédestiné à devenir un grand Enutrof.

Un jour qu’il cherchait un diamant pour le vendre très cher à son vieux papy (hé oui, sans l’affection, il n’aurait pas pensé une seconde à le lui offrir), il trouva une étrange boîte brillante. Etant curieux de nature, il l’ouvrit, en se disant qu’il y aurait peut-être des pépites d’or à l’intérieur. Il fut fort déçu en ne trouvant rien d’autre qu ‘un peu de poussière brune, qui le fit éternuer. Il jeta alors rageusement la boîte par terre, et la piétina. La colère avait refait surface.

Puis il continua à creuser, et il trouva un diamant. Quand il remonta à la surface, toutefois, au lieu d’aller calculer le nombre de kamas que la pierre lui rapporterait, il courut vers son vieux papy et lui déposa la pierre sur les genoux avec un grand sourire. Le vieil homme le serra alors dans ses bras en lui répétant qu’il était très fier de lui… Et c’est ainsi que les sentiments réapparurent dans le monde des Douze...

Pour le meilleur… ou pour le pire.

1 commentaire:

Unknown a dit…

euuuuuuuh....Waw.... C'est pour ca que c'est a ce moment la que j'ai pris conscience qui fallait areter de donner des fausses pieces aux SDF et racketter les enfants! Ca explique touuuut!


sinon... joli texte féfé!