dimanche 3 août 2008

Darkalas, Maitre Cordomage


Pour rester en rapport avec la précédente interview de Nagael, Maître Cordonnier, par Gwyn-Du, nous avons cette fois interviewé un Maître Cordomage : Mavia est allée à la rencontre de Darkalas dans l'atelier des forgemages brâkmarien...…




Mavia ( Ombre-de-Nuit ig ) qui aime bien se promener à powal comme vous pouvez le constater, et Darkalas l'Ecaflip

Mavia : Bonjour !

Darkalas : Chalut !

M : Présentez-vous à nos lecteurs : qui êtes-vous et quel métier exercez-vous ?

D : Je suis un petit chat nommé Darkalas, aux couleurs bizarres (un chat violet, mais bien sûr que si que ça existe, voyons...). Je suis également un Maître Cordomage.

M : Cordomage ? Késako ?

D : Un Cordomage, c'est tout simplement celui qui, après avoir dépassé une certaine maîtrise de son métier de cordonnier (le cercle 65), peut modifier les bonus des ceintures ou des bottes.

M : Chaque métier a des "mages" ?

D : Seulement les métiers dits "de craft" : Tous les forgeurs peuvent devenir mages, les sculpteurs également (ce qui donne Forgemages et Scultemages) ainsi que les tailleurs (Costumages), bijoutiers (Joaillomages), et bien sûr Cordonniers (Cordomages).

M : Merci pour ces explications.

D : Mais de rien !

Après quelques secondes :

D : Puis-je aussi ajouter que j'ai arrêté la cordomagie pour le public pour me consacrer à mes tentatives personnelles ?

M : Pourquoi donc ?


D : A cause de l'insistance trop grande de certains clients qui vont à l'encontre de mes conseils et se plaignent ensuite du résultat… ( Sur mes tentatives personnelles, impossible d'aller me plaindre ).

M : C’est dommage… Bon, question suivante : Dans quelles circonstances l'avez-vous monté ? Faisiez-vous partie des premiers maîtres du serveur ou êtes-vous arrivé par la suite ?

D : Houla, franchement je suis loin d'avoir fait partie des premiers maîtres du serveur. Tout simplement parce que je suis un chat, et en tant que tel j'ai passé plusieurs mois sur Maimane à flâner, dormir... tout sauf monter un métier. Par contre, je dois avouer ne plus me souvenir de la date exacte, car progresser dans cette profession n’a pas été spécialement marquant pour moi…

M : Hum oui, j’aurais du m’y attendre de la part d’un Ecaflip… Et comment s'est déroulé votre progression dans ce métier ? Les débuts ? Etiez-vous découragé, aviez-vous envie d'abandonner ? Ou au contraire étiez-vous très enthousiaste, et travailliez sans relâche ?

D : Mes débuts… Commençons par le commencement donc…

M pense : Ah... une histoire, chouette !

D : J'ai voulu entamer le métier de cordomage parce que j'avais dans l'idée de monter les trois sortes de mages d'équipements à proprement dit (Anneaux, Amulettes, Ceintures, Bottes, Capes et Coiffes) et étant déjà passé Costumage, j'ai décidé de me lancer dans la cordomagie. Mais ne faisant pas partie des grands patients de ce monde, je n'ai pas pris le temps de droper toutes les ressources nécessaires au travail d'un cordonnier qui aspire à devenir mage, je me suis débrouillé financièrement, dropant quelques ressources rares à vendre, achetant quelques objets à bas prix et les revendant nettement plus cher... et j'en passe.

M : En effet vous vous êtes un peu "détourné" de la "voie traditionnelle".

D : Et quelle est cette "Voie traditionnelle" ?

M : Eh ! C'est moi qui pose les questions ! :p J'imagine qu'il faut dropper soi-même les ingrédients, à la sueur de son front, car rien n'est plus beau que l'ouvrage fini, lorsqu'on l'a fait entièrement seul ?

D : Tout le contraire de ce qu'un chat chanceux en affaires tel que moi ferait donc.

M : Après tout, de la part d'un Ecaflip, c'est normal ( on va commencer à croire que je suis ecaflipophobe… x) ). Mais peut-être avez-vous raté quelque chose en confiant une des étapes de votre métier à d'autres ?

D : Je ne pense pas vraiment avoir raté quelque chose en montant mon métier de cette manière, je pense plutôt que j'aurais vite abandonné si j'avais été obligé de "farmer" des Bouftous et autres petites bestioles à longueur de journée.

M : Bien sûr. C'est compréhensible.

D : Je n'en respecte pas moins ceux qui ont cette patience, que je n'aurai certainement jamais, de plus j'étais assez impatient de m'amuser aux limites de la forgemagie, je ne pouvais pas me permettre de perdre autant de temps en drops.
N'ayant aucune patience (ou alors vraiment très peu), je ne peux que respecter sont qui en ont à revendre.

M : Comment vous êtes-vous fait connaître ?

D : Une fois devenu Maître Cordomage, je me suis procuré une magnifique rune d'artisan, que je n'activais que lorsque j'étais réellement disponible. J'ai aussi mis à jour le livre des connaissances, nommé JoL, sur lequel figuraient déjà plusieurs de mes métiers. Ensuite, un peu grâce à ma chance je l'avoue, certains clients satisfaits de mes travaux m'ont fait un peu de pub, attirant donc de nouveaux clients à satisfaire. Puis les choses se font toutes seules, une signature sur une ceinture, une autre sur une paire de bottes, le client les revend en hôtel de vente plus tard, et de nouveau de la publicité gratuite.

M : Et au tout début, lorsque vous n’aviez pas encore de "réputation" ?

D : Simplement en restant disponible à l'atelier des mages de Bonta avec mon nom inscrit dans le grimoire des artisans.

M : Et comment vous rendiez-vous disponible pour les clients ?

D : Je restais à disposition de mes clients en restant en atelier, rune d'artisan activée. Je n'avais pas d'horaires précis, je venais si je n'avais rien d'intéressant à faire, ou pour me faire quelques kamas pendant mes rares moments d'intense pauvreté. Je quittais l'atelier seulement si un ami me proposait quelque chose d'autre à faire, ou si plusieurs clients de suite me donnaient envie de partir (trop insistants).

M : Pratiquez-vous toujours autant votre métier qu'avant ?

D : Oui et non ! ^^" Je veux dire par là que, ayant stoppé la cordomagie pour le public, je me consacre à mes équipements et à ceux de mes amis, ma "pratique" dépend donc de mes besoins et de ceux de mes amis, ainsi que de mes kamas, étant donné que j'ai une fâcheuse tendance à vouloir m'amuser à modifier de gros items qui coûtent cher à l'achat. Je pratique donc beaucoup lorsque je suis "riche" et que mes amis ont besoin de moi, et je ne pratique pas lorsque ça n'est pas le cas.

M : Votre meilleur/pire souvenir de ce métier ? Qu'est-ce qu'il vous a apporté ?

D : Je n'ai pas réellement de "pire souvenir", mais il y a une chose qui a toujours tendance à m'énerver quelque peu pendant que je travaille mon art, lorsque je veux atteindre un certain « jet », j'arrive au jet pile en dessous avant de rater, et cela plusieurs fois de suite, c'est assez frustrant. J'ai un meilleur souvenir en tant que Cordomage, je le porte même sur moi, ma magnifique Ceinture Dragoeuf, sur laquelle j'ai réussi à passer 2 Runes Ra Fo et 1 Rune Ra Cha, aucun échec, une oeuvre d'art dont je ne me séparerais pour rien au monde.

M : Et avec vos clients ?

D : Ah, pour ce qui est des clients, seulement des mauvais souvenirs ! Razz Du temps où j'étais disponible en atelier, je ne me rappelle pas avoir eu à forgemager un item qui en vaille vraiment la peine malheureusement. Les clients m'amenaient des items de bas niveau mauvais jets, qui remontaient facilement près des jets parfaits, aucun challenge, tout le piquant de la forgemagie était absent… Il est toujours agréable de savoir que l'on fait des heureux, d'avoir quelques "Merci", savoir qu'on a la confiance de ses clients... mais la forgemagie perd quand même une partie de son attrait lorsqu'il n'y pas vraiment d'enjeux, c'est moins "drôle" si je puis dire. Entre remonter les jets d'une scarature d'un client et placer une ou plusieurs runes Ras sur la ceinture meulou d'un autre, l'écart est grand, le stress de la réussite ou de l'échec aussi. En bref, faire le bonheur de ses clients est une chose, prendre du plaisir dans la forgemagie elle-même en est une autre.

M : Quels conseils donneriez-vous à des gens souhaitant se lancer dans le métier ?

D : Je leur conseillerais soit de me ressembler, à savoir être chanceux en affaires et riche assez souvent (héhéhé…), soit de s'armer d'une patience en or, parce que le drop des ressources nécessaires à monter un cordonnier avant de devenir mage est vraiment monotone. Ils peuvent aussi revendre leurs créations en Hôtel de Ventes, ou bien les garder au chaud en banque jusqu'au niveau 65, puis toutes les briser pour obtenir un grand nombre de runes pour bien démarrer la cordomagie. Après à chacun sa manière de faire les choses, certains ne feront que dépenser leurs kamas, d'autres ne feront que droper, et d'autres encore combineront les deux. Bien entendu, on n'est pas obligé de tout faire tout seul, si l'on a des amis sympathiques et motivés, il est possible de devenir cordomage rapidement. Rien n'empêche d'emprunter à des amis non plus : une fois Maître et une réputation établie, gagner sa vie n'est pas trop difficile, rembourser non plus ! Peut-être existe-t-il d'autres solutions auxquelles je n'ai pas pensé, mais qui seront évidentes pour d'autres, et correspondront parfaitement à leurs besoins. Je ne suis ni le premier, ni le dernier Maître cordomage, tous travaillent différemment, et c'est tant mieux, si nous nous y prenions tous de la même manière, ce serait plus une compétition qu'autre chose.

M : Très bien. Une dernière chose à dire ?

D : Certainement ! A tous les cordomages, autres mages, et personnes passant par la forgemagie pour améliorer leurs items, ne perdez pas votre temps en calculs pour savoir si telle ou telle rune passera (ou pas ?), essayez tout simplement, c'est beaucoup plus amusant ! Et je tiens à remercier mon « travelot » préféré (il se reconnaîtra) pour toutes les tentatives farfelues qu'il m'a forcé à faire, sans lui je n'aurais sûrement pas autant pris goût à la forgemagie.

M : Merci de nous avoir consacré du temps pour cette interview.

D : Bonne chance aux reporters du Mai'Mag pour recueillir d'autres témoignages de maîtres dans leur art !


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