L'Abraknyde...
On vous a sans doute déja parlé de l'Abraknyde ancestral, ce monstre pervers prenant plaisir à tuer les aventuriers - et à enlever les jeunes filles, ce dernier fait étant plus rarement évoqué... Je vais pour ma part vous parler de l'abraknyde commun, qui reste (tout de même) une cible moins dangereuse que son confrère...
Notre abraknyde se décline en trois races distinctes:
- l'abraknyde commun, abraknydus vulgaris
- l'abraknyde vénérable, abraknydus verioldis
- et enfin l'abraknyde sombre, abraknydus tenebris
Si ces trois animaux sont distincts, on peut tout de même dégager certaines caractéristiques propres à l'espèce...
Tout d'abord, ces trois plantes animées ressemblent toutes sans exception à de vieux troncs moisis... remplis d'araknes plus ou moins venimeuses. Vous serez avertis : si vous sentez une odeur d'humus, ou si vous voyez une vieille souche, je n'ai qu'un conseil à donner : fuyez.
La deuxième caractéristique de ces bestioles désagréables est la forme de leurs branche s: tordues, crochues et noueuses, ce sont de vrais bras de sorcière. Si vous avez envie d'un câlin, ce n'est certainement pas vers ces bras-là qu'il faut se tourner... à moins d'être osamodas, s'entend.
Une troisième chose : les abraknydes sont en général recouverts de bourgeons assez volumineux qui fleurissent telle une éruption de pustules... un peu partout. Il va sans dire que si vous goûtez un de ces délicieux bourgeons, vous vous retrouverez bien malade... faites donc attention à tout ce qui ressemble de près ou de loin à ceci...
Un dernier point, enfin : évitez les araknes, sauf si vous voulez finir empoisonnés... Ces bestioles ont une légère tendance à se montrer collantes, l'abraknyde qui les élève leur ayant appris à aimer son prochain... C'est la philosophie du "pis sent love" , que les adeptes de la philosophie koulosse connaissent bien. Mais tout de même... un peu d'amour, c'est bien, trop, bonjour les dégâts. Seuls les guerriers les plus courageux peuvent dresser les araknes, je vous déconseille donc d'essayer... Mais après tout, pourquoi pas ?
Bien, je crois que j'en ai fini pour aujourd'hui. A la prochaine !
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