D'où vient l'armure de Féca ?
légende féca
Cette légende commence en un temps ancien, si ancien que personne ne s'en souvient actuellement... Un temps où le monde n'existait pas encore, et où les dieux habitaient entre eux, loin de cette Terre, dans leur univers idyllique éloigné du nôtre de plusieurs millions de galaxies...
Ils étaient jeunes alors, et je vous laisse le soin de l'imaginer : sachant que notre monde est déja vieux, très exactement 638 ans depuis que les hommes ont appris à compter, et depuis l'évènement qui marqua l'an 1, qui est présenté par de nombreux textes, bizarrement tous diffrérents...
Imaginez l'âge que pouvaient avoir alors nos jeunes dieux. A peine plus que vous et moi, en fait: à peine sortis de l'enfance, ils découvraient avec ravissement leurs talents de divinités, et en abusaient sans vergogne, inventant animaux, plantes et minéraux tous plus exotiques les uns que les autres. Chacun avait un idéal précis: celui de Iop était de tuer tout ce qui bougeait pour purifier le monde, comme celui d'Eniripsa était d'aider, et d'aimer par la même occasion son prochain...
Celui de la déesse dont il est question, Féca, était né d'une étrange manière: douce et patiente par nature, elle se faisait souvent chahuter par les autres dieux, qui lui demandaient de lui rapporter telle plante, de les aider à faire telle ou telle chose, et qui la renvoyaient sans plus de cérémonie quand ils n'avaient plus besoin d'elle.
Notre déesse était donc souvent triste, et elle pleurait des larmes amères, se sentant parfois rejetés par ceux qu'elle persistait à appeler ses "amis".
En secret, elle travaillait à la création d'un animal unique, qui pourrait se défendre contre les demandes incessantes des autres, et elle essayait toujours d'améliorer les défenses de l'horrible petite bête qu'elle appelait son "familier" .
C'est par accident que survint la forme décisive de ce qui allait, par la suite, évoluer pour devenir l'actuel équivalent des tortues ninjanine.
Notre jeune demoiselle avait mélangé par erreur une poudre d'or qu'elle utilisait dans la composition de maquillage (eh oui, les femmes et leur manie de vouloir être belles...) avec le nectar qu'elle donnait en pâture à son familier. Ce fut cette distraction qui lui ouvrit les yeux sur la voie à suivre : sous ses yeux, son petit animal de compagnie, couvert d'une certaine quantité d'objets, changeait progressivement de forme. C'était comme... oui, comme si tout ce que l'affreuse bestiole portait sur son dos se liquéfiait.
Féca ouvrait de grands yeux: à présent, l'animal était recouvert d'une coque épaisse, solide comme un bloc de granit. Elle comtempla son oeuvre avec adoration : c'était exactement cela qu'elle avait cherché à obtenir... C'était cela qu'il lui fallait pour se protéger des moqueries et des demandes incessantes des autres. La jeune femme se concentra intensément: "je veux être protégée autant que mon familier!" pensait-elle, et une enveloppe rigide recouvrit alors tout son corps.
Ce jour-là, elle fit sensation. Tous se retournaient sur son passage, lui demandant quelque chose à laquelle elle répondait irréfutablement par le même "non!" catégorique. Les autres dieux furent d'abord stupéfaits... Puis ils s'habituèrent. Et ils demandèrent de moins en moins de choses à la déesse... Et si d'aventure ils tentaient de la convaincre... Elle leur rappelait que maintenant, c'était plutôt à elle, de leur demander de l'aide!
Et... avez-vous déja vu une personne complaisante quand on la sollicite? Sûrement... Mais les dieux, eux, préfèrent ne rien savoir!
Ils étaient jeunes alors, et je vous laisse le soin de l'imaginer : sachant que notre monde est déja vieux, très exactement 638 ans depuis que les hommes ont appris à compter, et depuis l'évènement qui marqua l'an 1, qui est présenté par de nombreux textes, bizarrement tous diffrérents...
Imaginez l'âge que pouvaient avoir alors nos jeunes dieux. A peine plus que vous et moi, en fait: à peine sortis de l'enfance, ils découvraient avec ravissement leurs talents de divinités, et en abusaient sans vergogne, inventant animaux, plantes et minéraux tous plus exotiques les uns que les autres. Chacun avait un idéal précis: celui de Iop était de tuer tout ce qui bougeait pour purifier le monde, comme celui d'Eniripsa était d'aider, et d'aimer par la même occasion son prochain...
Celui de la déesse dont il est question, Féca, était né d'une étrange manière: douce et patiente par nature, elle se faisait souvent chahuter par les autres dieux, qui lui demandaient de lui rapporter telle plante, de les aider à faire telle ou telle chose, et qui la renvoyaient sans plus de cérémonie quand ils n'avaient plus besoin d'elle.
Notre déesse était donc souvent triste, et elle pleurait des larmes amères, se sentant parfois rejetés par ceux qu'elle persistait à appeler ses "amis".
En secret, elle travaillait à la création d'un animal unique, qui pourrait se défendre contre les demandes incessantes des autres, et elle essayait toujours d'améliorer les défenses de l'horrible petite bête qu'elle appelait son "familier" .
C'est par accident que survint la forme décisive de ce qui allait, par la suite, évoluer pour devenir l'actuel équivalent des tortues ninjanine.
Notre jeune demoiselle avait mélangé par erreur une poudre d'or qu'elle utilisait dans la composition de maquillage (eh oui, les femmes et leur manie de vouloir être belles...) avec le nectar qu'elle donnait en pâture à son familier. Ce fut cette distraction qui lui ouvrit les yeux sur la voie à suivre : sous ses yeux, son petit animal de compagnie, couvert d'une certaine quantité d'objets, changeait progressivement de forme. C'était comme... oui, comme si tout ce que l'affreuse bestiole portait sur son dos se liquéfiait.
Féca ouvrait de grands yeux: à présent, l'animal était recouvert d'une coque épaisse, solide comme un bloc de granit. Elle comtempla son oeuvre avec adoration : c'était exactement cela qu'elle avait cherché à obtenir... C'était cela qu'il lui fallait pour se protéger des moqueries et des demandes incessantes des autres. La jeune femme se concentra intensément: "je veux être protégée autant que mon familier!" pensait-elle, et une enveloppe rigide recouvrit alors tout son corps.
Ce jour-là, elle fit sensation. Tous se retournaient sur son passage, lui demandant quelque chose à laquelle elle répondait irréfutablement par le même "non!" catégorique. Les autres dieux furent d'abord stupéfaits... Puis ils s'habituèrent. Et ils demandèrent de moins en moins de choses à la déesse... Et si d'aventure ils tentaient de la convaincre... Elle leur rappelait que maintenant, c'était plutôt à elle, de leur demander de l'aide!
Et... avez-vous déja vu une personne complaisante quand on la sollicite? Sûrement... Mais les dieux, eux, préfèrent ne rien savoir!
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