samedi 31 janvier 2009

La Créature de la Milifutaie

Il y a quelques temps, nous lancions un appel aux bardes d'Amakna pout retrouver qui était cet inconnu, apperçu près de la milifutaie. C'est Lord Tibérion qui nous ramena l'histoire la plus convainquante. Consacré a la première soirée de la cantoche, nous vous publions ici son récit.

J’acquiesçais frénétiquement aux paroles de ce vieillard embauché chez les Ingalsse. Notant scrupuleusement chacun de ses dires, je contemplais aussi son visage apeuré à l’entente même de cette créature. Une fois son récit finit, il fit un signe protecteur, invoquant les 12 dieux, et me mis a proprement parler dehors, comme on chasse un péché une fois qu’il a été confessé à son maitre de classe. Cet accueil était loin d’être le premier depuis que j’enquêtais sur le cas de l’apparition de la Millifutaie. En effet, à son nom tous semblait terrifiés, mais peu de monde savait de quoi il s’agissait, et les peu qui me furent utiles tremblèrent a moitié lorsque je les interrogeais. Mais passons, mon dur labeur porta ses fruits, et c’est en chantant que j’allais chez moi rédiger cette histoire, cette légende. A la lumière de ma bougie et entouré de plusieurs dizaine de parchemins différents, je commençais a écrire cette légende, le plus fidèlement possible, tout en n’oubliant point que j’étais barde et non historien. Je posais donc ma plume sur le parchemin, et commençais à gratter.

« J’ai remarqué que selon les tintements de bourses, la quantité de bières et l’heure du jour, les noms, sexes, classe ou caractéristiques première n’étaient jamais les mêmes, et je fut donc condamné a parler de ce personnage sous le nom de La Créature. Mais bon, passons aux faits relatés. Il y a quelques années de cela, on parlait d’un Sacrieur, grand guerrier fier et puissant. On disait de lui qu’il était engagé auprès de Bonta et que ses victoires incessantes sur ses ennemis l’avaient rendu un tantinet orgueilleux, si bien que ses soirée se finissaient généralement a vanter ses exploits ou se moquer des Brakmariens, ou même jusqu’à insulter son créateur, le très puissant Djaul. Cependant, sa puissance au combat était si bien reconnue, qu'aucun homme ne cherchait a le contredire, sous peine de terminer sa vie dans une mort atroce comme savent si bien le faire les disciples de Sacrieur. Le guerrier vivait donc sa vie avec ses remous de soldats, tantôt au combat contre la Cité noire, tantôt à vagabonder dans le monde des 12, ne se lassant d’être admiré et de pacifier les régions troublées par des invasions de monstres belliqueux et tenaces.

Or, durant un de ses vagabondages, il passa dans la ferme des Ingalsse. La nuit tombant et le ciel promettant une nuit pluvieuse, il jugea judicieux d’aller frapper a la porte de ces fermiers, demander un toit pour une nuit au chaud. Son prestige le suivant partout, il fut bien entendu accepté. Il dina en présence de la famille, et son regard s’arrêta sur Shika Ingalsse. Il semblait amoureux de cette dernière. Quoiqu’il en soit, son séjour se prolongea quelque peu dans cette ferme, qui bien entendu était heureuse de l’accueillir.

Qui pouvait se douter qu’a ce moment la, Djaul en personne s’intéressait a cet homme? Et oui, il était prévisible qu’après sa crise d’apoplexie, le grand démon cherche a user de ses pouvoirs pour exiger réparation des insultes a son égard. Aussi ce fut au bout de quelques jours que notre guerrier Sacrieur commença a faire d’étranges cauchemars. Les employé d’Ingalsse logeant a la ferme a ce moment racontent qu’il poussait des hurlements dans sa chambre, et qu’au bout d’une heure d’agonie, il était sortit en arme vers la foret d’Amakna. Nul doute qu’il fut manipulé par le Seigneur des Ombres dans ses rêves, car pire encore l’attendait dans sa fuite. Des bucherons noctambules me racontèrent que cette nuit là, des sons de combat étaient provenu d’un coin anormalement sombre de la foret. Des cris, des hurlements. Des bruits de lutte et d’acier frottant l’acier. Certains gémissements ne semblaient même pas humains. Puis il y eut un moment durant lequel la foret entière semblait retenir son souffle. Puis le silence fut rompu par un terrible hurlement, glaçant même la sève des abraknydes, hurlement qui se termina dans un sanglot. Nul ne doutait que le guerrier avait péri. Mais personne n’osa voire ce qui restais du combat. Ce fut un chasseur qui tomba sur les lieux par hasard. Ledit homme me conta sa peur première lorsqu’il vit, gisant la une dizaine de reste d’êtres noirs, qu’il identifia a leurs canines comme étant des Vampyrs. Djaul n’avait pas voulu tuer le guerrier, mais le réduire en esclavage, a en faire un moins que rien, il voulait l’abaisser a l’état de goule, et même si les Vampyrs n‘étaient pas les sbires de Brâkmar, une victime autorisée, ça faisait toujours plaisir. Le chasseur explora les restes du combat pour trouver finalement un corps tremblant appuyé a un arbre. Il se demandais même si c’était humain. Le corps était parcourus de déchirures de toutes sorte et en tout endroit. La peau devenait peu a peu bleue alors que les cheveux bruns devenaient peu a peu noirs. Le chasseur tira son couteau, dans le but d’achever les souffrances de cet être et l’empêcher de terminer une goulyfication. Mais a peine eut-il levé son arme que le guerrier se mit a trembler et a crier. Terrifié, le chasseur prit ses jambes a son cou. La vérité semblerait être que Djaul ne dompta jamais cet esprit, et que durant une journée entière, il avait combattu cette malédiction, attendant sa mort plutôt que sa résurrection en horreur a semi vivante sans volonté et a la solde de l’ombre.

Tout aurait pu se terminer là, le guerrier mourant aussi bravement qu’il avait vécu, résistant a son ennemis et faisant un dernier affront a Djaul. Oui, ça aurait pu s’arrêter là si ce jour n’était pas celui de la malédictions chronique d’Halouine. Les bouftous d’habitudes nonchalant et non intéressés par les aventuriers gisants, s’intéressèrent a ce corps souffrant. Emplis par la haine et la malédiction d’Halouine, ils mordirent ce corps, le malmenèrent encore si c‘était possible. Grand mal leurs en fasse car ils en moururent. Le chasseur retrouva en effet ces créatures, mortes de maladie et des taches bleues sur les os, contaminés par un poison gloulyfique. Là, nul besoin de témoignage. Que se passe-t-il lorsqu’on tue une créature victime de la malédiction d’Halouine? Eh ben on attrape cette malédiction. Le guerrier fut donc transcendé par deux puissants sortilèges, la goulyfication et la malédiction d’Halouine. Les relents de haine ainsi que la puissance magique insuflés par Halouine, le guerrier guérit peu a peu, se découvrant avec horreur. Draper des ténèbres goulyfiques et la peau altérée par sa transformation partielle, il subissait cependant la folie de laquelle souffrent toutes les victimes de ce jour maudit. . La peau et ses cheveux qui avaient échappé a l’influence vampyrique prirent la couleur orangée et ses yeux se mirent a briller de la lueur agressive et malsaine de laquelle souffrent toute les faibles créatures de ce jour.

Ne voulait-il pas quitter l’endroit de sa mort? Ou s’éloigner de la Skika Ingalsse? Quoiqu’il en soit il ne fut observé que dans la Millifutaie, ou il transmettait goulyfication et malediction Halouinienne à toutes les créatures ou aventuriers trop téméraires pour s’approcher de lui.

Je tiens a préciser que cette histoire est fondée a partir de témoignages pouvant relier la vision d’horreur de Setim au passé de cette région. J’espère avoir éclairé suffisamment de zones d’ombre pour avoir fait une histoire s’approchant de la vérité et relié suffisamment de faits pour que cette version soit vraisemblable.
Ma muse et moi-même vous saluons bien bas

Tiberion»
Je mis un point final a mon histoire et la relus, la vérifiant bien auprès de mon enquête, puis la scellait pour la remettre en main propre a la commission d’examen du Maimag

1 commentaire:

Kelynor a dit…

Bravo à Lord ! :D