Pour finir cette édition, une jolie pensée de Jean Reveu
Brassage chimique de quelques particules
Les mots forment la vie, pour peu qu’on les articule
C’est cet éternel mélange
Que par nos paroles nous faisons
Ou qui à la longueur de nos écrits change
Le sens de notre vie et de nos actions
Ainsi, moi, née Eni, petite fée pleine de vie,
Au fil des temps ai-je compris
Que les mots parfois si machinalement formulés
Sont en réalité lourds de secret
Un petit mot soignant pour guérir les maux de l’âme et du cœur
Un petit mot d’envol, une faribole, et je décolle
Un mot de reconstitution, hélas épuisant labeur
Un mot stimulant, vivifiant, en échange d’une simple parole
Magiciennes voyelles,
Aucune de vous n’est pareille
Et vous les consonnes,
Formez les sons qui raisonnent
Mot blessant, mot drainant,
De vous nous attendons tant
Mot interdit, par notre Déesse proscrit
Tous trois dansent comme un tourbillon infini
Hélas, délicieuse harmonie parfois menacée
Par des mots douloureux si mal prononcés
Un mot de frayeur pour repousser le malheur
Un mot d’altruisme certes, mais souvent j’en meurs
Une parole, un lapino incanté par habitude
Dommage que ce mot aux Eniripsas soit réservé
Venez tous invoquer notre mot d'amitié
Rassemblons nos cœurs, comblons la solitude
Mais… ? Les Dieux se seraient –ils fourvoyés ?
Ne manque-t-il pas le mot le plus doux ?
Le mot d’Amour je cherche en vain, je vous l’avoue
Pour envelopper d’un murmure mon prince tant aimé
Ludmilia - (Jean-Reveu)
dimanche 24 janvier 2010
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1 commentaire:
Sympathique poésie rafraichissante
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