dimanche 1 novembre 2009

Concours Dofus 2.0

Grâce à notre partenaire Ankadio et au Studio Ankama, nous avons toujours des clés beta test pour dofus 2.0 à vous faire gagner! Cette semaine, c'est 2 endroits que vous devrez découvrir au travers d'énigmes. Si vous pensez avoir trouvé, envoyez votre réponse en cliquant sur ce LIEN.

Enigme N°1: Le défi d'Ottière

La lune est loin, mais bien au dessus d'elle
Se trouve une contrée bien plus belle
L'aventurier prudent et malicieux
Saura sans doute trouver en ces lieux
Une statue de légende ailé
Un gardien dont l'œuf est introuvé.

Enigme N°2: Le défi de Tititienne
Du lieu où vous obtenez la créature la plus crétine d'Amakna, regardez l'île de Pandala.
Faites alors onze pas à reculons.
Arrivé, dans un rayon de deux mètres, cherchez les dalles.
Une fois trouvées, transportez-vous à l'endroit où on retrouve les même, même nombre et même couleur, mais disposées différament, dans un lieu similaire à celui que vous êtes.

Si vous avez reconnu l'un de ces deux endroits, dépêchez vous de foncer à la rédac' pour proposer votre réponse! (lien donné au dessus). Attention, nous ne donnons qu'une clé par personne.


Cette semaine, c'est Ernesto qui empoche une clé grâce à son conte d'Halouine. Bravo à toi Ernesto!

Texte d'Ernesto, illustré par Calibann Drablor


Ernesto, Eniripsa de taille moyenne, cheveux noir, peau claire, passait la plus grande partie de son temps à regarder des films en tout genres, ceux-ci allaient de « Il était une fois dans Bonta » ou bien « Pour une poignée de kamas » mais son préféré était tout de même « Krala Fiction ». Il n’avait aucune philosophie, n’a jamais été marié, vivait au jour le jour, il travaillait dans la bibliothèque du coin.
Quand il ne regardait pas de film, il allait chasser avec son ami Folamour, un iop plutôt niais aux premiers abords (pléonasme ?) mais qui avait le cœur sur la main et donnait des coups d’épées comme personne.

Folamour avait été chanteur il y a quelques années, dans un groupe du nom de « NTM » : Nique Ton Mouskito. C’était un groupe très revendicateur et violent, trop pour Folamour, il arrêta du jour au lendemain peu après leur premier album. Il trouvait la musique trop impersonnelle, lui ce qu’il voulait, c’était élever des bouftous sur une plaine à proximité de Bonta. Rêve qu’il réalisa il y a un an à peu près, la concrétisation de toute une vie de boulots d’esclave à répétition.

Le 31 Octolliard 639 était un jour redouté par grand nombre de personnes dans le monde des douze, à cause de tous ces contes d’horreur qui ont pu être racontés de génération en génération. Jamais rien ne se passa comme dans ces histoires, mais le monde appréhendait tout de même. Il avait peut-être raison...

- Tu crois à ces stupides histoires de fantômes et de mulou-garou d'halouine ?
Demanda Ernesto à son ami qui était venu l’aider à le réapprovisionner en viande de crocodaille.

- Bien sûr que non, ma mère m’a dit la vérité étant jeune déjà ; Que tout ceci avait été inventé, comme le papa nowël ou la petite souris grise.

- Ah ? Moi ma mère m’a fait croire longtemps à ce foutu père nowel, qui à chaque fois que je demandais une dragodinde électrique m’apportait seulement la peluche d’une dragodinde, ou une figurine… Et puis la souris, ma mère me faisait croire que si je perdais mes dents, elle venait me bouffer, du coup j’ai encore quelques unes de mes dents de lait…

- Fais gaffe, derrière toi !

Ernesto manqua de se faire mordre par un chef crocodaile à l‘affut, mais celui-ci fut sauvagement découpé par Folamour.

- Quand on chasse, on raconte pas sa vie !
Fit remarquer folamour à l‘eniripsa peu attentif.

- Gloups, rentrons, il commence à faire nuit, j’ai sommeil et j’ai pas envie de me faire bouffer.

- D’accord, je pense que t’as assez de viande pour quelques jours. On passe par le bois de Litneg ?

- Oui, c’est plus court.

- Certes, mais… C’est plus… Sombre…

- Rhooo ! Tu me suis, c’est tout ! Et puis tu m’as dis tout à l’heure que tu n’avais pas peur de tout ça. Et puis on gagne un temps fou.
Tout deux prirent donc la route pour le Nord Est de Bonta, Ernesto invita Folamour dans son appart à passer la soirée autour d’un feu de cheminé où ils cuiraient leur viande fraîchement chassé.
La nuit tomba au milieu du chemin, quant ils furent aux abords de la forêt.
Ils rentrèrent dans celle-ci, après l’acharnement d’Ernesto qui ne voulait pas faire le tour et qui persuada Folamour de le suivre.


- C’était quoi ce bruit !?
Demanda Folamour, paniqué.

- Un criquet, très certainement. Allez, avance.

- Te fous pas de moi, un criquet ne grogne pas comme un mulou enragé et ne pousse pas de cris comme des trools affamés !

- Les gros, si, ils chassent même les iops peureux les soirs où ceux-ci traversent leur bois… Allez, on s’en fout des bruits, avance !

Soudainement, Ernesto aussi commenca à perdre confiance quand il sentit quelque chose, il ne savait pas quoi, là était le problème, il ne savait pas…

- Passe devant Folamour s’il te plaît…

- Ah non ! Je la connaîs pas cette forêt de toute manière !

- …

Cette drôle de sensation continuait à évoluer au fond d’Ernesto, il sentait quelque chose qui l’observait…
Quand soudain un immense mulou garou aux crocs afutés sortit de la pénombre pour leur bondir dessus. Les deux amis, roulèrent en même temps pour esquiver la bête et se mirent à courir à toute vitesse. Le monstre se mit à leur poursuite en poussant d’effroyables hurlements.


- Mot d’immobilisation !
Tenta Ernesto.

- Fuis ! On ne fait pas le poids !

- Mot d’immobilisation !
Réessaya t-il vainement.

Le mulou étant immunisé de cette insignifiante magie se rapprocha dangereusement de l’eniripsa. Quand celui-ci voulut lancer un mot vampirique, il était trop tard, la bête s’était rapidement rapprochée, elle allait le frapper, mais avant de lancer un puissant coup de griffe qui aurait lacéré Ernesto, Folamour lança une tempête de puissance dans l’œil de l’animal, qui l’aveugla durant un bref instant. Se remettant relativement vite de ce coup, il s’aperçut que ça avait laissé tout juste le temps aux deux hommes de reprendre leur course.

- Je ne le laisserai pas te toucher Ernesto ! On est bientôt sortis! Courons !

Ernesto ne dit rien, il ne sentait plus ses jambes, il se demanda si tout ceci était vrai, le souffle qui le poursuivait et qui se rapprochait de plus en plus était là pour lui rappeler qu’il ne rêvait pas, et que si, par bout de force, il abandonnait, il se ferait manger tout crut. Folamour, lui, avait le regard impavide, comme s’il s’était habitué à la situation, il courait, mais pas le plus vite possible, il ne voulait pas abandonner son ami, il avait une main sur son épée, comme s’il s’apprêtait à donner un coup d’épée fatal. Les pas de l’animal se rapprochait dangereusement. Folamour ralentit.

- Cours Ernesto, cours ! On se reverra !

Ernesto s’arrêta quelques secondes, le temps de comprendre ce que folamour avait en tête : Affronter le terrible mulou garou pour le retenir le temps qu’il puisse s’échapper…

- Barre toi ! Ernesto, s’il te plaît !

Et Ernesto se remit à courir, sachant qu’il allait regretter et se sentir coupable si Folamour ne revenait pas vivant…
Mais il se remit à courir, aussi vite qu’il put, en s’écorchant les bras, les jambes, le visage, il trébucha plusieurs fois sur des racines d’arbres, se rattrapa toujours, et sans jamais regarder derrière lui, il arriva chez lui, s’enferma et resta quelques instants sans bouger…

- Je dois rêver, ce n’était qu’un rêve… Je vais me coucher, je verrai bien demain aux informations…

Lorsque qu’il se retourna, il trouva Folamour assit sur une chaise, ayant l’air de l’attendre depuis un moment.

- Tiens, qu’est-ce que tu fais là, tu n’étais pas…

- Tu as l’air bizarre Ernesto, tu n’es pas allé chercher le pain, comme tu me l’as dis avant de partir ?

- Mais… Mais… C’est pas possible, je deviens fou, tu affrontais un mulou garou y’a 10 minutes, pour me sauver !

- C’est de la démence, oui…

- Et cette cicatrice que tu as au cou, elle a l’air fraîche tu ne l’avais pas avant, c’est quoi ?!

- Tu ne l’avais jamais remarqué, c’est tout, arrête avec tes questions, ça devient gênant.

Ernesto, préparant le repas pour son hôte et lui-même, ne cessait de repenser à toute cette histoire, ça avait l’air si vrai… Et cette cicatrice…

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